Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 27 avril 2015

Diafoirus a-t-il rédigé les programmes du collège ? (par Jean-Michel Léost)

 

 Publié par Guy Jovelin

Ces derniers jours, les médias se sont beaucoup gaussés du jargon qu’on trouve dans le projet de programmes pour le collège. Lundi dernier, le 20 heures de France 2 y a même consacré un reportage. C’est que de se gausser, il y a matière ! En français, par exemple, il s’agira de « mobiliser en réception et en production de textes les connaissances linguistiques permettant d’analyser les propriétés d’un élément linguistique et son degré d’acceptabilité ». En langues vivantes, on va « se familiariser avec des mobilités virtuelles, se préparer à des mobilités physiques » ; ou encore « communiquer pour devenir médiateur entre les cultures ». Mais la médaille revient sans doute à l’éducation physique et sportive. Les élèves devront ainsi apprendre à « se déplacer de façon autonome, plus longtemps, plus vite dans un milieu aquatique profond standardisé » ou à « coopérer pour s’adapter collectivement à la confrontation adverse dans le but de remporter le match » ; on s’exercera aussi au « duel médié par une balle ou un volant ».

Ceux qui connaissent le jargon des IUFM, qui firent depuis 1989 le malheur de l’Éducation nationale, ne s’étonneront guère de ce mélange de cuistrerie, de suffisance et de vanité : ce sont les mêmes, ou ceux qu’ils ont contaminés, qui ont inoculé dans les programmes ce prétendu langage d’expert, propre aux charlatans. Il est vrai que tout le texte n’est pas du même acabit, mais le fait qu’on puisse y relever ces perles est symptomatique. D’ailleurs, ses partisans ne remettent aucunement en cause leur géniale production.

Le syndicat majoritaire des enseignants d’EPS s’indigne de ces attaques qui donneraient à penser qu’« un enseignement se préoccupant du corps (donc considéré comme de bas niveau intellectuel ?) devrait forcément s’écrire dans un langage trivial et non se théoriser ». Et de conclure que « les programmes devraient d’abord être écrits pour les enseignants, [leurs] premiers utilisateurs ». Il semble ignorer que la plupart des professeurs sont les premiers à railler ce langage. Najat Vallaud-Belkacem ménage la chèvre et le chou : « Les enseignants, comme tous les professionnels, utilisent un vocabulaire expert. Toutefois, je souhaite et je demande que les programmes soient lisibles par tous et donc écrits dans une langue que tout le monde peut comprendre. » Le problème, c’est que tout le monde comprend que ces soi-disant experts sont des faussaires. Quant au président du Conseil supérieur des programmes, il a pris les devants en défendant ses petits dans Le Figaro du 16 avril : « [L’utilisation d’un jargon], je dirais qu’il est inhérent à tout milieu professionnel. Nous nous sommes efforcés de le limiter par rapport aux propositions initiales des groupes d’experts. » Ouf ! Grâce à lui, nous aurions donc échappé au pire !

Dans Le Malade imaginaire, Molière critique, à travers le personnage de Diafoirus, ceux qui enrobent leur incompétence d’un langage jargonnant. Les Diafoirus ne sont pas morts : ils sont d’autant plus ridicules qu’ils se prennent au sérieux !

Source

vendredi, 13 février 2015

PÉDOPHILIE : L’ÉDUCATION NATIONALE DE NAJAT VALLAUD-BELKACEM DANS LA TOURMENTE

Publié par Guy Jovelin 

Pédophilie : L’Éducation Nationale de Najat Vallaud-Belkacem dans la tourmente
Lire la suite

dimanche, 21 septembre 2014

Le maroquin de la Marocaine

 

La nomination de Mme Najat Vallaud-Belkacem au poste de ministre de l’Éducation Nationale a soulevé un tollé général. Combien de Français ont failli suffoquer à la diffusion de cette information ? Il faut reconnaître qu’en France ce ministère est peut-être le seul à mériter l’attribut de républicain tant il est lié aux valeurs de notre République. Ce tollé a plusieurs raisons, absence totale d’expérience en la matière, ultralibéralisme sur des sujets de société notamment. Il en est une qui a été occultée : son allégeance à son pays d’origine, le Maroc.

Après la suspension du service national obligatoire par le président Chirac en 1996, l’école républicaine reste le seul creuset d’intégration des futurs Français. Ce service militaire n’avait pas donné tous les espoirs escomptés sur le plan de l’intégration des descendants d’immigrés musulmans. Avec le mouvement jihadiste, les « recrues » de France seraient parties faire le jihad bien entraînées au maniement des armes  dans nos casernes et auraient constitué de la même façon, à leur retour une grande menace. En tout cas, on estime que 7 jeunes sur 10 issus de l’immigration musulmane refuseraient de défendre la France ou d’accepter de combattre contre un pays musulman. Contre l’État Islamique ? Que nenni ! Les chiffres sont là.

C’est donc ce seul creuset de l’intégration que le président PS vient de mettre entre les mains de la personne la moins qualifiée pour cette mission d’intégration des jeunes étrangers issus de l’immigration. Pourquoi ?

La raison est, non pas la double nationalité de NVB, mais sa double allégeance d’une part  de ministre  dans le gouvernement français à un poste régalien majeur de ministre de l’Éducation Nationale, d’autre part de membre désigné du Conseil Consultatif des Marocains à l’Étranger (CCME). Elle prétend avoir abandonné ce poste en décembre 2011. Or, sa démission de cet organisme est contestée par le journaliste marocain, Ali Amar, qui affirme qu’elle a été généreusement gratifiée parce qu’elle sert les intérêts du Roi du Maroc en encourageant l’identité nationale et religieuse des immigrés marocains. On peut dire que c’est une « empêcheuse d’intégration ».  Sa mission, imposée par le roi Mohammad VI, son roi et son tuteur, est de maintenir en France les Marocains dans leur communauté d’origine et dans le giron du pouvoir marocain. Une fonction hautement politique.

Le problème est le suivant : comment NVB peut-elle concilier ces deux postes politiques qui sont aux antipodes l’un de l’autre puisque le CCME est opposé à l’intégration et que l’Éducation Nationale est censée faire tout pour l’intégration ?

 La baby doll voilée du gouvernement socialiste

lors d’une visite au Maroc en tant que ministre des Droits des femmes

La presse marocaine opposée au Roi fustige la personnalité de NVB qui, estime-t-elle, joue double jeu. Elle qui aime se faire appeler NVB, qui est parvenue au pinacle dans la classe politique française, se définit, ainsi, non sans malice : Je suis « un pur produit de ce que certains appellent « l’immigration subie » et aujourd’hui pleinement française, sans cacher sous le tapis mes racines ». Où est la vérité de NVB ?

Le Maroc a créé le Conseil de la Communauté Marocaine à l’Étranger en décembre 2007. Le Conseil est composé de 37 membres choisis par sa Majesté le Roi du Maroc. Nommée à ce poste, NVB est devenue ainsi l’obligée de son mentor. Elle perçoit des émoluments de complaisance dont le montant est presque un secret d’État, information confirmée par l’ambassade du Maroc en France ainsi que par le site du CCME. Doit-elle déclarer ces émoluments en France ? A-t-elle réglé son dû au fisc français dans ces gratifications pour services rendus et à rendre ?

Acte de naissance du Conseil de la Communauté Marocaine à l’Étranger

(Prenez le temps de lire la page du B.O. du Maroc )

Voici ce que relate Ali Amar sur les fonctions de NVB au sein du CCME : « Ah, le CCME ! Pour ceux qui ne savent pas ce qui se cache derrière cet acronyme, c’est pour résumer, la machine de propagande du royaume à l’international, sa cinquième colonne, son meilleur vecteur de fadaises et de mensonges sur ce Maroc qui serait en pointe de tout, un Maroc aussi éclairé que clairvoyant, un Maroc où la démocratie a subitement bourgeonné avec le règne de Mohammed VI, un Maroc où il fait bon vivre sous le soleil. […]. Elle est fière, [Najat Vallaud-Belkacem] d’être républicaine à Paris et thuriféraire et lobbyiste à grands frais de la monarchie à Rabat. Un grand écart aussi extravagant que surréaliste ». Ces remarques interpellent.

Najat Vallaud-Belkacem a roulé, certes, pour Ségolène Royal puis pour François Hollande. En réalité, elle roule aussi pour le roi du Maroc. NVB est à l’origine du voyage au Maroc des deux candidats aux présidentielles, Ségolène Royal en 2007 et Français Hollande en 2012. Ordre de mission de Sa Majesté ? Que chercheraient les deux candidats ?

Mais Najat Vallaud-Belkacem ne croit qu’à son étoile : « Je crois que c’est aussi l’occasion d’apporter le témoignage que l’on peut être parfaitement à l’aise avec une double culture et, pour ce qui me concerne,une double nationalité ». Il est certain que beaucoup d’Etats refusent de faire chuter la nationalité de ses émigrés et que le pays d’accueil ne peut sans doute qu’entériner la double nationalité.

NVB aurait pu infléchir sa « double culture », elle qui est arrivée en France à l’âge de 4 ans, en tout cas avoir une culture prépondérante. Quand on a fait toute sa scolarité de 4 à 18 ans dans les écoles françaises. Sa culture française devrait être prépondérante. Mais le désir de sa famille, présente en France, a été de l’élever dans la culture de son pays d’origine, le Maroc. Élever son enfant dans la culture marocaine, c’est refuser son intégration. En tout état de cause, ce qui est bien plus grave que la « double culture » et la « double nationalité », c’est la double allégeance, surtout pour une femme politique. Pour la France, n’est-ce pas une trahison ?

Dans la vie, il faut choisir, Madame la Ministre : vous ne pouvez pas être ministre de la République française et conserver votre allégeance au Roi de Maroc avec la mission de lobbying (sans dire plus) que vous effectuez pour le compte d’un État étranger.

Bernard Dick

mardi, 02 septembre 2014

La page Facebook de l'Éducation nationale, une honte

Publié par Guy Jovelin

Pas de déception pour les premiers pas de la ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem... Lire la suite

jeudi, 28 août 2014

À l’Éducation nationale, le ministre est interchangeable et il le sait (par Pierre Van Ommeslaeghe)

Publié par Guy Jovelin

 
À moins d’une semaine de la rentrée scolaire, le ministre de l’Éducation nationale change. Après la sortie de Benoît Hamon ce dimanche, il est certain que François Hollande ne pouvait pas le garder à ce poste (ni ailleurs au gouvernement). Il n’en reste pas moins que cela fait désordre. Cela ne remet pas en cause la rentrée. Elle est préparée depuis longtemps, et l’expérience et le professionnalisme des personnels sur le terrain suffisent à assurer une bonne rentrée. Mais symboliquement, l’effet est désastreux.

Car cela prouve qu’il n’y a pas vraiment besoin de ministre pour faire fonctionner l’Éducation nationale. On sait depuis longtemps que ce ministère est en réalité une technocratie achevée où ce sont les directeurs d’administration centrale qui font la loi. Les ministres passent, eux restent. Et les ministres le savent. Ceux qui ont tenté d’y remédier s’y sont cassé les dents faute de soutien politique du chef de l’État, les autres y ont renoncé s’ils en avaient eu la velléité. Il n’y a donc pas de direction politique à l’Éducation nationale. Plus exactement, la politique suivie par ce ministère n’est ni démocratique (le peuple n’y a pas sa place) ni républicaine (ce n’est pas l’intérêt général qui y est poursuivi).

Mais la séquence de l’éviction de Benoît Hamon et sa signification sont peut-être plus graves encore. La politique, disait Thomas d’Aquin, est la plus haute des charités car elle est le souci du bien commun. Du moins doit-elle l’être. Particulièrement en ce qui concerne l’éducation puisqu’il s’agit de transmettre le patrimoine intellectuel et moral de la nation aux enfants, pour les insérer dans notre monde commun.

Benoît Hamon avait cette haute responsabilité. Il occupait un poste où il pouvait agir pour le bien commun, du moins pour ce qui lui semblait l’être. Or, à une semaine d’une date importante pour les enfants de France, il a choisi d’aller à l’affrontement avec le président de la République. On peut concevoir qu’il ne soit pas d’accord sur l’orientation de la politique de ce dernier. Mais étant au gouvernement, on peut penser qu’il y avait d’autres manières de lui faire savoir son désaccord, voire d’infléchir cette politique.

On peut aussi penser que, si cet affrontement lui semblait inévitable, il pouvait le différer de quelques semaines, le temps d’assumer cette rentrée qu’il avait préparée. Il a préféré agir comme il l’a fait, sachant que cela serait plus profitable à sa carrière politique. Affichant son mépris des enseignants, des parents, des élèves.

Benoît Hamon manifeste ainsi ouvertement qu’il se moque de l’intérêt de la France, qu’il est prêt à le sacrifier à ses intérêts propres. Il n’est, hélas, pas le seul, et pas seulement à gauche.

Source